IMAGINE

Imagine toi dans une maison avec beaucoup de chambres, une petite maison, donc des chambres plutôt exicues. Ma maison, et un jour j'ai anvie d'un changement, je décide de casser le mur entre le salon et le bureau. La masse, une toute grande, est vit trouvée, ainsi que de vieux pantalons et une poignée d’épinards qui vont faire bondir les muscles. Les coups résonnent dans le salon, le crépis tombe et les premières briques commencent à bouger. J' avance bien, mais je me rendes vite compte, que le travail sera plus dur que prévu. Pour que les côtés soient droites et ne fassent pas de zig-zag, il faut casser chaque deuxième brique des deux côtés de l’ouverture à moitié, parce que justement, elles sont imbriquées.

Finalement, j'y suis! Beaucoup de poussière et des briques partout, mais le trou est propre. Ca donne soif. Je me rends à la cuisine ouvres le frigo et prends une bière fraîche. Quel bonheur ! Voyons, entrons au salon par le bureau et utilisons pour la première fois la nouvelle ouverture.

………J’ai des sueurs froides, la bouteille me glisse des mains, la gorge se sèche ; il n’y a pas d’ouverture ! Je retourne à la cuisine, continue vers le salon et me retrouve au milieu du chantier que j’avais laissé il y a trois minutes. J’hallucine, je m’assieds sur le fauteuilles, les jambes tremblantes.

Je regarde le bureau à travers mon trou. Tout est bien là ! Je me relève, traverse le chantier et j'entre dans le bureau. Lentement, je tourne ma tête, ouf ! Le salon n’a pas disparu. Je vais à la cuisine pour prendre une nouvelle bière. Il devraient rester cinq bouteilles. Mais, nom d’une pipe de Zeus, il y en a toujours six ! Fendant la brume autour de ma tête je retourne dans le salon, je prends la masse, la toute grosse, et je me dirige dans le bureau, en prenant le chemin de la cuisine. Je ne vois pas la bouteille de bière se trouvant en éclats par terre. Non, je m’attaque à la paroi qui semble me mener en bâteau.

Elle a vit finit de rigoler. Voilà j'aperçois le salon, voilà le fauteuil ! Je traverse le trou et je me laisse tomber dans le fauteuil. Le trou cette fois-ci n’est pas très beau, je ne suis pas rassuré non plus. Je vais faire un essay, je tourne mon fauteuil de 180° et je fais le tour bureau-cuisine-salon. Evidemment, le fauteuil n’est pas tourné. J’ai un trou noir dans mon estomac qui aspire tout et qui crée un vide insupportable. Je pose un vase de fleures sur le bureau et refais le tour de l’autre côté. Les fleures ont disparus. Je passe avec une main à l’endroit ou je les avait posées. Elles ne sont pas devenues seulement invisibles, non, je ne touche absolument rien. Je suis perplex, estomaqué. Qu'est-ce qui marrive?. Je refais le tour en sens invers, la tête commence à me tourner. Je récupère la masse dans mon buerau, elle est lourde et me donne un sentiment de réalité. Ce moment ne dure qu'un moment à la vue du vase de fleurs qui se trouve renversé sur la table ! Ce n’est qu'un mauvais rêve. Et si je faisais un trou dans le plancher ? La salive s'assèche dans ma gorge. Il faut que j’essaye. La transpiration dégouline sur mon front, les mains sont pleines d’écorchures mais je n’y prête pas attention. Je ne regarde pas dans le nouveau trou non plus. Quand finalement il est assez grand, je m’agenouille les yeux fermés, puis j’en ouvre un, tout lentement, puis le deuxième. Je ne vois pas grand-chose, il fait sombre. J’entrevois finalement de vieilles chaisses en bois sur un fond bleu.

C’est le galetas. Mes yeux brulent, dans ma tête il y a des bourdons. Le fond bleu c'est le ciel. J’entends hurler quelqu’un, je crois c’est moi. Je sors en courrant de la maison , monte sur le toit, je ne sais comment, pour chercher le trou qui n’existe pas. Je glisse sur une tuile mouillée et tombe durement avant de rebaondir. Je me sens flotter dans l’air, je tombe vers le haut. La maison est au dessus de ma tête et je file à une vitesse vertigineuse vers la lune, l’estomac collé contre la pomme d’Adam j'ai de la peine à respirer. J’alunis tête en bas dans une gouille. Quoi ? de l’eau sur ce satellite ?

Il fait noir comme dans le ventre d’une baleine. Je m’oriente lentement. Je suis dans mon lit, le visage toujours mouillé et j’entends un bruit bizarre: clop-et-diclop. En ouvrant mes yeux je vois, au milieu de ma chambre, une vache qui vient de me lécher le visage. Je la regarde d'un aire ahuri, elle ne répond qu'avec un "Meuhh", comme si elle voulait me dire :"T’as fait un cauchemar?"